
Mai 2014 • Note 15 •
A l’approche des élections européennes du 25 mai, la polarisation de l’opinion publique au sujet de l’avenir de l’Union s’est fortement renforcée et laisse prévoir une augmentation significative du nombre de députés « eurosceptiques » au Parlement Européen. Parallèlement, des évènements d’ordre géopolitiques, tels que l’évolution des situations ukrainienne et syrienne, ou économiques comme la prolongation de l’austérité et de la crise du chômage, sont de nature à remettre au centre des débat les thèmes de la défense, de la sécurité des approvisionnements énergétiques ou encore de la survie de la monnaie unique, pour lesquels la valeur ajoutée de l’Union Européenne est aisément démontrable. La poursuite de l’intégration devient alors une alternative crédible face à la montée des populismes de tous ordres.
L’Institut Thomas More a donc jugé utile de rediffuser ses propositions faites en 2012 et destinées à former l’ossature d’une nouvelle architecture pour l’Union Européenne où s’articulerait une « Communauté Européenne » fédérale au sein d’une « Union Européenne » confédérale.
Ces propositions, qui restent entièrement pertinentes, doivent contribuer à éclairer l’opinion en traçant une feuille de route pragmatique permettant le renforcement de la légitimité démocratique des institutions et de leurs acteurs, celui de la protection et de l’exercice des droits sociaux et politiques ou encore de la prospérité générale. Il s’agit, par conséquent, d’un enjeu d’une importance capitale au sujet duquel il convient de mobiliser l’électeur européen.