Faut-il réserver les allocations familiales aux plus modestes ?

Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas More

12 octobre 2017 • Vidéo •


Olivier Véran a relancé le débat sur les allocations familiales en fonction des revenus. Fin septembre, le député LREM de l’Isère et rapporteur général de la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale a annoncé vouloir « étudier la fin de l’universalité des allocations familiales ». Parallèlement, la Cour des comptes a délivré un satisfecit aux réformes de politique familiale qui ont eu lieu depuis 2012 sous le quinquennat Hollande. La Cour souligne que « la presque totalité des prestations familiales sont attribuées ou modulées en fonction des ressources, ce qui constitue une mutation historique ». Mais ceux qui s’opposent à un tel changement mettent en avant le fait que les cotisations sociales ne doivent pas être liées aux ressources, car il existe déjà un impôt sur le revenu. Sur ce sujet, le clivage n’est pas un clivage droite-gauche. Faut-il réserver les allocations familiales aux plus modestes ? Pour en débattre, Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas More, était l’invité de l’émission 28 minutes sur Arte, le jeudi 12 octobre 2017, aux côtés de Hélène Perivier, économiste à l’OFCE et spécialiste des politiques familiales, et Claude Le Pen, économiste de la santé.