Janvier 2005 • Note 4 •
L’année 2005 a été élue par l’ONU « année internationale du micro-crédit ». Pour comprendre le fonctionnement de l’économie de la plupart des pays africains, il faut admettre, cerner et analyser une réalité : le secteur informel. C’est lui qui recèle le potentiel entrepreneurial du continent. Le micro-crédit est déjà une réalité en Afrique. Il convient de l’encourager et de le développer. Mais les méthodes existantes sont-elles les meilleures ? N’est-il pas possible de les rendre plus efficaces ?
Jean-Luc Camilleri, parfait connaisseur du « terrain entrepreneurial » africain, fait un état des lieux objectifs et des propositions opérationnelles pour améliorer les systèmes existants. Reconnaître et encourager l’esprit d’entreprise, privilégier les projets à fort potentiel, adapter l’offre financière aux réalités et aux besoins des entrepreneurs, professionnaliser les circuits de la microfinance africaine : voilà les pistes qu’il explore. Faire le pari de l’entreprise pour l’Afrique : c’est un peu l’esprit de cette Note, à la fois analytique et prospective…
