Juillet 2006 • Working Paper 4 •
A l’heure des grands débats sur la réforme des politiques de développement et sur les nouvelles formes que doit prendre l’aide publique au développement (APD) des pays riches, l’Institut Thomas More apporte sa contribution en invitant l’ensemble des acteurs publics (Etats, organisations internationales) et privés (entreprises, ONG) à se mobiliser autour d’outils prometteurs et opérationnels : l’assurance et la réassurance. Des expérimentations sont en cours. Des réflexions approfondies sont menées.
Depuis deux ans, l’Institut Thomas More promeut cette solution pragmatique. En 2004, il avait diffusé et fait connaître les travaux et les propositions du Professeur Michel VATÉ et sa Note Réassurer la planète. En juin 2005, l’Institut Thomas More avait organiser un séminaire international en partenariat avec la Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA). Ce sont les actes de ce séminaire qui sont rendu aujourd’hui accessibles. Peu de jour après, il organisait une autre réunion de haut niveau, à Rome, à la FAO.
Trois idées forces se dégagent de l’ensemble des présentes interventions : (1) les mécanismes d’assurance sont un facteur déterminant et incontournable d’un développement économique solide et stable ; (2) l’environnement politico-juridique s’y améliorant, les grands acteurs mondiaux du marché peuvent de plus en plus regarder le continent africain comme un marché « comme les autres » ; (3) le développement d’un marché sain de l’assurance en Afrique sera un facteur important du développement économique et de meilleure gouvernance.
La présente contribution est livrée aux professionnels de l’assurance, aux chercheurs, aux ONG et aux décideurs publics dans le but de nourrir leur réflexion et de susciter leurs réactions. C’est la vocation même de l’Institut Thomas More d’être la plateforme privilégiée de ces débats et de ces échanges.
Contributeurs :