29 novembre 2010 • Analyse •
Le démantèlement du camp de Laâyoune par les autorités marocaines le 8 novembre dernier a scandalisé une grande partie de la presse occidentale, prompte à condamner Rabat. Tranchant avec ces passions – et parfois ces excès –, l’ONU a fait preuve de plus de réserve. Quand bien même une radicalisation pourrait apparaître pour le Front Polisario comme un moyen de lutter contre sa décomposition, de peser sur la scène internationale et de saper la proposition marocaine d’autonomie de la région – pourtant solution la plus pragmatique pour permettre à l’ensemble des protagonistes de sortir la tête haute –, le processus de paix et la stabilité de la région n’ont rien à y gagner.