31 janvier 2011 • Analyse •
Jour après jour, l’autocratie de Moubarak vacille. L’issue est encore incertaine mais il est évident que l’insurrection des masses égyptiennes, si elle aboutissait à la chute des « Nassérides », aurait des contrecoups sur la géopolitique de l’ensemble du Grand Moyen-Orient, des rives nord-africaines de l’Atlantique jusqu’au golfe Arabo-Persique, voire au-delà. D’aucuns présentent Mohamed El-Baradei, Prix Nobel de la Paix 2005, comme l’incarnation d’une future démocratie égyptienne. El-Baradei ne semble pourtant pas avoir la stature d’un chef politique à même de s’imposer pour rassembler les Egyptiens et fonder un nouveau régime.