14 février 2011 • Analyse •
Le 11 février 2011, Moubarak finissait par s’effacer au profit d’un Conseil suprême militaire et renonçait à exercer la présidence de l’Egypte. Et les manifestants rassemblés sur la place Tahrir d’exulter. Dans les médias occidentaux, bien des commentateurs se sont abandonnés au registre de la célébration. Pourtant, les interrogations sont multiples et l’invocation de la démocratie ne suffira pas à conjurer le spectre de l’islamisme ou, à tout le moins, la perspective d’un Moyen-Orient plus hermétique encore à l’Occident.