16 novembre 2011 • Note •
Alors que les Tunisiens se sont rendus aux urnes le 23 octobre dernier, la deuxième moitié du mois de novembre sera marquée par les élections législatives marocaines et égyptiennes. Or dans ce domaine, force est de constater que les répercussions politiques du printemps arabe ne se ressemblent pas malgré des similitudes dans l’attente de réformes supplémentaires, dans l’usage des réseaux sociaux et les craintes devant l’avenir. Ainsi au Maroc, comme le montre l’étude réalisée pour l’Institut Thomas More par la société Tendances Institut sur les attentes de la jeunesse intervenant sur la blogosphère marocaine francophone, entre refus de la corruption, politisation croissante et débats sur les élections et les partis, l’opinion demeure fragmentée et la progression des thèses islamistes dans la sous-région à la faveur des changements de pouvoir ne devrait pas changer radicalement le visage de la scène politique marocaine. Reste en tout cas que le taux de participation s’annoncera – indépendamment des résultats électoraux – comme le principal enjeu de la capacité des partis politiques à répondre à des attentes encore fortes.