28 juin 2012 • Analyse •
A partir du 1er juillet 2012, Chypre présidera pour six mois l’Union européenne dans un contexte extrêmement délicat. Cette île de la Méditerranée orientale est en partie sous le contrôle de troupes turques depuis bientôt quarante ans. Elle est aussi engagée dans une grave crise économique que la Russie pourrait mettre à profit pour renforcer sa présence dans les affaires chypriotes. En outre, la Syrie en guerre n’est pas très éloignée. L’île de Chypre est donc à la croisée de crises et de conflits entremêlés. Elle nous rappelle que l’Occident ne saurait oublier son Orient. Le « brave new world » n’est décidément pas une utopie pacifique.