 
				7 février 2019 • Événement •
 Comment la Chine, dont le rôle sur la scène internationale est de plus en plus central, conçoit-elle son rapport au monde ? Sous l’Empire, la Chine était « tout ce qui est sous le Ciel », c’est-à-dire le monde lui-même. Puis, aux XIXe et au XXe siècles, au contact des Européens, cette mythologie s’est défaite, et le monde européen s’est invité en Chine, au point de lui imposer ses règles.
Comment la Chine, dont le rôle sur la scène internationale est de plus en plus central, conçoit-elle son rapport au monde ? Sous l’Empire, la Chine était « tout ce qui est sous le Ciel », c’est-à-dire le monde lui-même. Puis, aux XIXe et au XXe siècles, au contact des Européens, cette mythologie s’est défaite, et le monde européen s’est invité en Chine, au point de lui imposer ses règles. 
La « restauration » de la place de la Chine passera-t-elle par l’effacement de la marque européenne sur la Chine et sur son action internationale ? Une Chine puissante imposera-t-elle ses pratiques et sa vision du monde au monde extérieur ? Quelles en seraient les conséquences pour l’Europe et pour la France ?
Ces questions sont explorées dans La Chine e(s)t le monde. Essai sur la sino-mondialisation qui vient de paraître aux éditions Odile Jacob. Ses auteurs, Sophie Boisseau du Rocher, chercheur associé à l’IFRI, et Emmanuel Dubois de Prisque, chercheur associé à l’Institut Thomas More, présenteront l’ouvrage lors de cette Rencontre.
