14 novembre 2024 • Opinion •
L’élection de Donald Trump traduit, non l’apparition, mais la cristallisation d’un courant politique occidental. Les peuples se soulèvent contre la destruction des identités particulières, la mondialisation et le sans-frontièrisme ou encore la sacralisation de la santé et de l’écologie.
La seconde victoire de Donald Trump s’inscrit dans une histoire dont elle marque un tournant. La profondeur de ce qu’elle représente devient telle, qu’on ne peut plus parler avec dédain « des frustrations et des colères ». Il ne s’agit plus seulement d’un clown vulgaire ricanant devant les foules. Il y a une idée derrière – même si ce n’est pas lui qui la porte, il la représente dans son ânerie et dans sa suffisance.
D’autres pensent derrière lui. Et ce courant rejoint ceux, européens, qui lui ressemblent. Cet événement politique traduit non l’apparition, mais la cristallisation d’un courant politique occidental qui n’a pas encore de nom. On pourrait l’appeler post-libéral.