Vers un retour de l’énergie nucléaire en Europe ? Etude comparative des politiques et positions des pays membres de l’UE

Avec cette première note de Benchmarking, l’Institut Thomas More inaugure un nouveau type de publications visant à offrir des éléments d’analyse comparative et opérationnelle sur les grands thèmes des politiques publiques européennes

Septembre 2008 • Note de Benchmarking 1 •


Le 1er juillet 2008, la France a pris la présidence de l’Union européenne. Parmi ses objectifs prioritaires figure la sécurité énergique, enjeu crucial dans le contexte mondial de tensions sur les prix, d’incertitudes géopolitiques et face aux exigences du changement climatique. La France, pays le plus nucléarisé au monde et soucieuse de défendre ses intérêts économiques, tentera de convaincre ses partenaires européens des avantages de l’énergie nucléaire civile.

Parallèlement, l’UE s’est fixé comme objectif une réduction de 20% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020. Pour faire face à ce défi, la Commission a fait évoluer sa position et se montre de plus en plus convaincue que l’avenir des politiques de réduction des émissions de CO2 et les réponses aux défis de l’approvisionnement énergétique passent par le nucléaire.

L’objectif de la présente note de benchmarking est de présenter, à l’aide d’informations claires et précises, les différentes positions des pays européens. En présentant les chiffres clefs, de brefs historiques, une rapide synthèse de chaque politique nationale, des éléments de comparaison extra-européens, des points saillants d’analyse et les arguments des principaux acteurs, il s’agit de mieux comprendre les politiques énergétiques et les particularités de chaque pays et de proposer un état des lieux opérationnel de la question nucléaire en Europe.