28 avril 2011 • Analyse •
L’année 2012 dans le monde s’annonce incertaine. Les risques ne tiennent pas tant aux promesses d’apocalypse formulées par les Mayas… qu’au jeu électoral et pseudo-électoral prévu dans quelque vingt pays du globe, dont les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde, la France, le Mexique ou encore l’Espagne. Les visages, aujourd’hui bien connus, trop connus pour certains, pourraient changer ; les relations aussi dès lors entre les anciens qui auront « rempilé » pour un mandat et les nouveaux venus. Dans le cas russe cependant, il est possible qu’un ancien fasse figure de nouveau. Ce pays réserve tant de surprises que bien malin sera celui qui pourra prédire qui, de l’actuel président Dmitri Medvedev ou de l’ancien président devenu Premier ministre Vladimir Poutine, siègera au Kremlin en 2012. Un peu de kremlinologie prudente ne fait pourtant jamais de mal… Cet article, en rien prospectif, propose de revenir sur les récents développements au sein de l’exécutif bicéphale russe et relayer une analyse de milieux bien informés moscovites.