Mars 2014 • Tribune 40 •
Dans un monde où l’extension de la globalisation est devenue une donnée incontournable, il est indispensable que l’Afrique y soit rapidement intégrée pour permettre de rencontrer les aspirations légitimes de sa population. En effet, le continent africain, qui fait certes face à de lourdes difficultés mais qui ne manque pour autant pas d’atouts, se doit de peser de tout son poids dans la mondialisation, que ce soit dans le domaine politique, économique, social ou culturel. L’Afrique ne s’insère encore que très modestement dans la chaîne de production et des échanges mondiaux (3% du commerce mondial). Mais les grands bouleversements géopolitiques de ces dernières années, notamment l’émergence progressive d’un monde multipolaire interdépendant, mise en évidence par la croissance rapide des BRICS, ont déjà eu une incidence profonde en Afrique.
De nouveaux types de partenariat ont été négociés permettant d’accélérer les investissements en infrastructure dont le besoin est pressant si l’Afrique veut relever le double défi d’une explosion démographique et d’une amélioration substantielle du niveau de vie de ses populations. C’est dans ce contexte géopolitique et géoéconomique en pleine mutation, au moment où l’Afrique doit faire face aux immenses questions posées par son développement, que le Maroc, au travers de Casablanca Finance City (CFC), a choisi de relever le défi en cherchant à s’imposer comme le hub financier dont le continent a besoin.
La nouvelle Tribune de l’Institut Thomas More montre que CFC met en valeur les atouts incontestables du Maroc et de la métropole de Casablanca comme points d’ancrages pour participer dans les meilleures conditions au boom financier africain qui se profile :
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Une stabilité politique et des conditions socioculturelles favorables
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Une situation géographique optimale et des infrastructures physiques prometteuses
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Un cadre juridique et fiscal opérationnel
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Des infrastructures de services financiers développés
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Une offre financière intégrée et globale
Comme le prouve l’entrée récente de CFC dans le Global Financial Centres Index (62e place mondiale et 2e place africaine devant Maurice), nul autre centre n’offre aujourd’hui un ensemble d’avantages complémentaires aussi complets pour exploiter, dans un environnement adapté, les nombreuses opportunités d’investissement productif en Afrique.