Capital et Prospérité

Découvrez le nouveau livre de Sébastien Laye, chercheur associé à l’Institut Thomas More, Capital et Prospérité. Le retour de la croissance pour tous (ed. Alternative Démocratique, 2016) 

31 août 2016 • Livre •


Présentation de l’ouvrage

Alors que nos sociétés européennes ne cessent de s’interroger sur notre échec collectif en matière de croissance et d’emploi, la science économique qui traite de la question du capital paraît à nouveau cruciale et d’actualité. Les économistes dits de l’École autrichienne (Bohm Bawerk, Mises, Hayek) plaçaient le capital (à savoir l’accumulation de connaissances ou de ressources – le capital peut être matériel, financier ou humain) au cœur de nos économies.

Cette pierre angulaire de la pensée économique a cependant progressivement sombré dans l’oubli. Aujourd’hui, et plus que jamais en France, il nous faut redécouvrir l’importance du capital dans l’origine de la croissance, de la prospérité et de l’emploi. A trop avoir fait fi de son rôle (ce qui est visible dans les politiques fiscales et économiques qui ont sapé les fondements de notre croissance au cours des trente dernières années), nous nous sommes condamnés à une croissance sporadique et atone. Pourtant, relire quelques économistes, mais surtout la pratique de la vie des affaires, du monde entrepreneurial, peuvent nous aider à retrouver des idées claires sur ce sujet. Et l’enjeu en termes de création de valeur et de politiques économiques n’a jamais été plus évident.

Cet ouvrage propose une relecture de nos économies et des échecs des politiques économiques, à l’aune des courants d’idées qui placent au cœur de leur analyse le capital humain et financier. Il contient de nombreuses propositions en particulier en matière de politique européenne et fiscale. En présentant l’état de la science économique sur ces questions, il permet de mieux comprendre l’atonie de notre croissance et la nécessité de revoir le cadre d’intervention des banques centrales et des gouvernements, notamment par la fiscalité. Ces allers-retours entre la théorie et la pratique de l’économie, de la finance et des politiques publiques, offrent un regard neuf de praticien sur la complexité de notre monde ; un monde nouveau où l’économie ne doit pas être un joug mais bien un instrument de libération des hommes, avec comme objectif final la prospérité pour tous.